Votre interlocuteur, lui-même, va se découvrir en répondant à vos questions.
Les questions du méta-modèle vont nous permettre de faire préciser à notre interlocuteur sa pensée, ses représentations mentales et son monde émotionnel. Nous allons le découvrir et il va se découvrir. En se découvrant il va trier ses idées et y voir plus clair sur sa situation.
Exemple :
Moi :
Oui, d’accord, Julien, je comprends que tu souffres de cette rupture. Quand tu
dis qu’elle ne t’a jamais aimé, tu veux dire quoi ?
Mon
interlocuteur : Qu’elle ne m’a jamais aimé.
Moi :
Comment le sais-tu ?
Mon
interlocuteur : J’imagine, sinon tu comprends bien qu’elle ne m’aurait
jamais quitté.
Moi :
Selon qui ?
Mon
interlocuteur : Selon-moi quand on aime une personne, on ne la quitte
pas.
Moi :
C’est ce que tu penses, d’accord. Et tu n’a pas un seul souvenir où elle t’a
aimé ?
Mon
interlocuteur : Non, aucun.
Moi :
Vraiment aucun ?
Mon interlocuteur :
Oui, il y a eu nos premières années. Mais… En tout cas, les femmes n’ont
vraiment aucun mal à faire souffrir les hommes ?
Moi :
Qu’est-ce que tu entends par toutes les femmes ?
Mon
interlocuteur : Les trois femmes que j’ai connu m’ont lâché comme l’a
fait Sandrine.
Moi :
Ah oui, d’accord, tu veux dire que les trois femmes que tu as connues ont agis
ainsi. Et pas « toutes » les femmes.
Mon interlocuteur : C’est vrai.
En posant des questions de précisions et de recadrages (que nous verrons ensuite) nous agissons de différentes manières et appris plusieurs choses.
Analyse de l’exemple
Dans cet exemple le méta-modèle m’a permis de rappeler à Julien que son ex l’a aimé et que toutes les femmes ne prennent pas plaisir à faire souffrir les hommes.
En posant cette simple question : « Qu’est-ce que tu entends par toutes les femmes ? » Julien a pris conscience qu’il faisait une généralisation.
Cette question m’a permis de recadrer Julien dans sa croyance sur les femmes, et souvent au cours de conversations, vous pourrez, en posant des questions du méta-modèle, recadrer certaines pensées de votre interlocuteur si ses croyances bloquent la conversation (nous t reviendrons.
Lorsque j’ai
répondu : « Ah oui, d’accord, tu veux dire que les trois femmes
que tu as connues ont agis ainsi. Et pas « toutes » les
femmes. » j’ai reformulé sa réponse de manière à ce qu’il entende sa pensée d’une autre bouche. Mon objectif
était d’apaiser Julien dans sa détresse.
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