Questionner son interlocuteur, c’est s’intéresser à lui et à sa situation. C’est apprendre des choses sur lui, ses envies, ses désirs, ses besoin, ses valeurs et ses croyances.
Cet outil vous sera très utile dans de nombreuses conversations. Que vous fassiez passer un entretien d’embauche à un futur collaborateur ou que vous discutiez avec votre mère.
Nous devons garder à l’esprit qu’il ne faut pas non plus submerger l’interlocuteur de nos questions. Il faut savoir doser, et ne pas faire passer de l’intérêt pour de la curiosité.
En somme il s’agit de ne pas passer pour un flic. Questionnons quand nous sommes en « Pace » et rebondissons sur ce que dit notre interlocuteur en l’invitant à préciser ce qu’il exprime.
Lorsqu’une personne se sent écoutée, entendue et intéressante, elle ressent de la sécurité. La confiance qu’elle vous porte augmente alors.
Tout le monde aime se sentir écouté, et parler de lui.
D’un côté vous avez une personne (votre interlocuteur) qui se sent écouté et important, et d’un autre côté vous avez une personne (vous) qui apprenez à comprendre son monde.
Nous avons parlé plus tôt dans ce livre des systèmes sensoriels (Visuel, Auditif et Kinesthésique) appelé VAK (ou VAKOG) et des méta-programmes.
Poser des questions va vous permettre de découvrir tout cela, petit à petit.
Dans toutes conversations se construit une progression logique et une découverte de l’autre.
À condition, bien-sûr, d’avoir un objectif !
Comme je vous l’ai dit plus tôt, la carte n’est pas le territoire. Chacun perçoit le monde à sa manière et si vous ne connaissez pas celui de votre interlocuteur un minimum, le rapport ne se fera pas ou ne tiendra pas.
Poser des questions pour plus de précisions
Avec la question vous allez explorer la carte du monde de votre interlocuteur et sa carte mentale.
Sa carte mentale contient le « dictionnaire complet » de ses valeurs et de ses croyances. Mais aussi ses fonctionnements cognitifs, distorsions et biais, lesquels vont vous orienter dans la compréhension de son discours.
Plus vous allez l’interroger, plus il va nous fournir des précisions et mieux vous allez le comprendre.
Il faut comprendre son interlocuteur pour construire une bonne communication, un bon rapport.
Pour cela je
vous propose d’utiliser le méta-modèle. Voir l'article sur le sujet.
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